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Détection de l’ARN des papillomavirus humain (HPV) à haut risque dans le cadre du dépistage primaire du cancer du col utérin (2022)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

Conclusion et résultats

L’ensemble des données recueillies lors de cette évaluation permettent de considérer que, malgré le peu d’études disponibles, leurs faiblesses méthodologiques et l’hétérogénéité de leurs résultats, les performances diagnostiques du test HPV à ARN, lorsqu’il est réalisé sur prélèvement clinicien, sont aujourd’hui considérées comme non différentes de celles du test HPV à ADN, et justifient son utilisation pour le dépistage primaire du cancer du col utérin, comme le test HPV à ADN, sous réserve que trois conditions de réalisation obligatoires soient respectées, à savoir :

– la présence obligatoire d’un contrôle cellulaire interne ;
– des milieux de transport et conservation du prélèvement compatibles avec la majorité des tests disponibles sur le marché (ARN et ADN) ;
– des milieux de transport et conservation du prélèvement permettant la réalisation d’une cytologie réflexe.

La conclusion de ce rapport pourra être revue afin de prendre en compte les éventuelles futures données longitudinales, et ainsi confirmer la similarité des performances diagnostiques longitudinales des deux types de tests HPV.

Pour les APV, le test HPV à ARN n’est pas recommandé et une attention doit être portée au maintien d’un accès conséquent au test HPV à ADN pour ne pas compromettre les stratégies de dépistage par APV pour les populations concernées.

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