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Pyélonéphrite aiguë de la femme. (2016)

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

Présentation clinique :

– associe de façon inconstante des signes de cystite et des signes témoignant d’une atteinte parenchymateuse rénale (fièvre, frissons, douleurs de la fosse lombaire, typiquement unilatérales, à irradiation descendante vers les organes génitaux, spontanées ou provoquées). Des signes digestifs peuvent être parfois au premier plan ;

– existence de formes frustes avec simple fébricule et lombalgie uniquement provoquée, d’où l’importance de
rechercher ces symptômes chez une femme consultant pour cystite.

Réalisation d’une bandelette urinaire, et en cas de positivité, d’un examen cytobactériologique des urines (ECBU) avec antibiogramme.

– Le diagnostic est posé si leucocyturie > 104/ml et bactériurie = 103 UFC/ml pour Escherichia coli, Staphylococcus et = 104 UFC/ml pour les autres entérobactéries, Corynebacterium uerealyticum, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus.

– Il n’est pas nécessaire de réaliser des hémocultures ou d’autres examens biologiques.

– Échographie rénale indiquée dans les 24 premières heures si pyélonéphrite hyperalgique ou en cas d’évolution défavorable après 72 heures d’antibiothérapie.

Hospitalisation dans les cas suivants :

pyélonéphrite hyperalgique ;

– doute diagnostique ;

– vomissements rendant impossible un traitement par voie orale ;

– conditions socio-économiques défavorables ;

– doutes concernant l’adhésion au traitement ;

– traitement par antibiotique à prescription hospitalière (rares situations d’allergies multiples).

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