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Prise en charge des AES rapport Morlat. (2017)

AIDE A LA PRESCRIPTION

J1 à J4

Sérologie VIH-1 et VIH-2 – Dépistage

Sérologie syphilis

Sérologie Hépatite C

Sérologie Hépatite B – Dépistage

Alanine aminotransférase

Créatinine et filtration glomérulaire calculée

hCG (Dépistage grossesse)

Recherche d’IST dans un  prélèvement urinaire par PCR

Semaine 2

Alanine aminotransferase

Créatinine et filtration glomérulaire calculée

Semaine 6

Sérologie VIH-1 et VIH-2 – Dépistage

Sérologie syphilis

Recherche d’IST dans un  prélèvement urinaire par PCR

Alanine aminotransférase

Charge virale du virus de l’hépatite C (VHC)

Semaine 12

Sérologie VIH-1 et VIH-2 – Dépistage

Sérologie Hépatite C

Sérologie Hépatite B – Dépistage

POINTS CLÉS EN BIOLOGIE MEDICALE

Recherche du statut sérologique de la personne source

Il est essentiel d’essayer d’obtenir des informations concernant le statut sérologique VIH du sujet source et, en cas d’infection à VIH, le résultat de la dernière charge virale plasmatique VIH, de même que la nature des traitements antirétroviraux antérieurs et en cours, ainsi que leur efficacité virologique.

Si le patient source est connu pour être infecté par le VIH avec une charge virale détectable, le TPE est recommandé, sauf fellation insertive ou réceptive sans éjaculation.

Si le patient source est infecté par le VIH et présente, sous traitement antirétroviral, une charge virale indétectable depuis plus de six mois, le risque de transmission par voie sexuelle est considéré comme nul. Il n’y a donc pas lieu de vérifier la charge virale en urgence chez le patient source sauf si le dernier contrôle biologique notant une CV indétectable date de plus de six mois ou si existent des doutes sur la bonne observance aux ARV du patient source (dans ces circonstances, l’initiation d’un TPE dans l’attente de disposer de cette information peut être instauré en urgence mais il devra être interrompu à 48-96 heures lorsque le référent reverra la personne exposée, si la charge virale de la personne source s’avère toujours indétectable).

Si le statut sérologique VIH du sujet source n’est pas connu et que celui-ci est accessible, il faut, avec son accord (hormis les cas où ce consentement ne peut être exprimé), réaliser une sérologie VIH, si possible avec un test rapide (TROD) pour éventuellement débuter le plus rapidement possible un TPE chez la personne exposée.

Si le statut sérologique du sujet source ne peut être obtenu et qu’il appartient à un groupe à prévalence élevée pour le VIH, un TPE doit être systématiquement proposé dans les heures qui suivent l’exposition, sauf fellation insertive ou réceptive sans éjaculation. Sont considérées comme appartenant à un groupe à prévalence élevée: les HSH ayant des partenaires sexuels multiples, les travailleurs/euses du sexe (risque élevé d’acquisition du VIH), les personnes originaires de régions à prévalence du VIH >1 % (Afrique, Caraïbes dont Antilles françaises, Amérique du Sud dont Guyane, Asie), les usagers de drogue injectable (taux de prévalence du VIH non diagnostiqué beaucoup plus élevé que dans les autres groupes)[15]. Il est également recommandé de proposer un traitement post exposition aux personnes victimes de viol.

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